En ce mois de juin, sept élèves du lycée Robert-Garnier de La Ferté-Bernard ont été primés au Concours national de la Résistance et de laDéportation (CNRD), niveau départemental. Depuis plusieurs mois, des jeunes en classes de terminale et de première se sont préparés pour le CNRD qui,tous les ans depuis les années 60, propose un thème de travail et de réflexion autour de la mémoire de laSeconde Guerre mondiale, de la Résistance et de la Déportation. Cette année, il portait sur « la fin de laguerre, les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945) ».
Un journal personnel d’époque
Certains ont finalement passé en mars une épreuve de composition de trois heures maximum pour les terminales générales, épreuve mixte questions de cours et sur documents pour les terminales STI2D –sciences et technologies de l’industrie et du développement durable -. Pendant ce temps, cinq élèves de première générale travaillaient à deux projets collectifs, un jeu de société et un journal personnel d’époque.
Un diplôme officiel
En juin, Mathys Eustache et Emeric Renou ont été récompensés respectivement des second et huitième prix départementaux, les deux groupes de première 3 ont aussi été récompensés avec des premier prix (Bérénice Peltier et Xanaé Romagné) et second prix (Camille Hourquescos, Marguerite Mallard et Manon Moulin), qui consistent en un diplôme officiel, la remise d’un lot de livres, et une inscription au bulletin scolaire ; ceux qui n’ont pas été primés ont reçu un diplôme de participation.
La remise des prix s’est faite lors d’une cérémonie au Mans en présence des autres lycées et collèges participants, des associations d’anciens combattants, de Résistants et de Déportés ainsi que de la sous-préfète de la Sarthe, du directeur de l’Éducation nationale, et d’élus. C’était la première fois depuis trois ans que celle-ci a pu être tenue, du fait de la pandémie.
Transmettre la mémoire du conflit
Depuis plusieurs années, le lycée fertois voit la préparation de ce concours lié à la mémoire du conflit, à satransmission par des élèves encadrés par Jean Sicart, professeur d’histoire-géographie. Un groupe determinale avait déjà été récompensé l’année précédente pour son travail. Du fait de l’application de la réforme des lycées depuis trois ans, l’étude du deuxième conflit s’est déplacée du programme de première vers celui de terminale, expliquant une participation mixte.
Cet article est paru dans Le Maine Libre.